je pense qu'il faut aussi comprendre la culture et les recettes traditionnelles qui sont composées de ces fruits dans leur pays d'origine. il faut oublier de vouloir remplacer notre bon vieux et magnifique citron pour un extraordinaire yuzu, ça ne donnera rien de terrible. à la limite la cuisine kensei (ou fusion) peut être intéressante à étudier dans ce cas. méga-fan de tarte au citron meringuée, je l'ai testée avec toutes sortes d'agrumes acides, yuzu, ichang lemon, sudachi, bigarade, lime de Tahiti, ... et pour ma part je précise, il n'y a rien de mieux que celle faite avec un citron ovale di Sorrento, bien supérieur au yuzu.
par contre, un plat japonisant avec p.ex. des crevettes décortiquées parfumées aux zestes et jus de yuzu, coriande fraiche, piment frais en rouelles, le tout réuni dans un demi yuzu évidé, et cuit à la vapeur, vous m'en direz des nouvelles. ou simplement du zeste râpé à la dernière minute dans une soupe miso ou sur un filet de poisson blanc à la vapeur...
ces agrumes japonais nous ouvrent la porte de nouveaux mondes en cuisine. même si certains sont des effets de mode (comme le caviar), mais la cuisine aussi a ses modes et tendences, et sincèrement, mis à part le Japon et un peu l'Australie, je ne voit rien qui soit vraiment original dans ce qui est créé en Occident. tout ce qui intéresse l'IVIA, l'INRA, et Acireale, c'est d'obtenir des clémentines ultra précoces et ultra tardives afin d'avoir des récoltes le plus longtemps possible. la barbe! moi ce qui m'intéresse ce sont les nouveaux goûts et les textures, ras-le-bol de ces clémentines au goût stadard et sans intérêt pour moi