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Bouladou a écrit :Merci de ta précision dendropot C'est surtout aussi pour ça que j'évite les engrais liquides quand je peux sur mon petit terrain.

Culpabiliser a ton niveau pour des engrais liquides est aussi stupide que les gogos par chez moi qui se privent de clim pour pas polluer, a un moment faut arrêter.

Bonjour
il y a quand même un moyen très simple de ne pas se prendre la tête ,
c 'est éviter au maximum, l 'utilisation de produits polluants si minime que ce soit
je me demande ,comment cela va se passer à l 'horizon de 2019 ,peut-être qu en commençant maintenant
selon la formule consacré ,chacun est maître est chez soi ,surtout moi
le jour se lève
A+

C'est curieux ,personne n'a relevé le sens de mon message.
Bio, minéral ou organique, l’azote reste de l’azote, le potassium du potassium, le phosphore du phosphore… Les éléments n’ont pas d’état d’âme et les plantes se moquent totalement de l’origine de ces éléments. Ce qui compte, c’est la forme chimique sous laquelle ils sont assimilables par la plante et cela implique pour pratiquement tous les engrais quel que soit leurs origines des transformations chimiques par une suite plus ou moins complexes de réactions ou d’actions bactériennes. Alors quel peut être l’intérêt de choisir une source plutôt qu’une autre ?
En dehors de tout concept psychologique ou philosophique, la seule vraie raison est cinétique, à savoir le temps mis pour passer du produit d’origine à une molécule assimilable par la plante. Ainsi dans le nitrate d’ammonium il y a deux atomes d’azote mais l’un est pratiquement directement consommable par la plante alors que l’autre doit subir une longue transformation avant de pouvoir profiter à la plante. On parle d’engrais coup de fouet pour l’un et d’engrais à action différée pour l’autre. Autre exemple les phosphates : ce sont des composés du phosphore utilisable sous forme de sel, le plus souvent du phosphate de calcium extrait dans des mines. Mais là encore il y a un problème de cinétique. Le phosphater de calcium extrait est sous la forme tri calcique pratiquement insoluble. Hors les plantes ne peuvent assimiler que des produits solubles. Il faut donc une première transformation en phosphate di calcique mono acide, sel légèrement plus soluble, suivit d’une seconde transformation en phosphate mono calcique di acide qui lui est beaucoup plus soluble. Tout cela peut se faire naturellement dans le sol (des mois voire des années) ou dans l’industrie chimique par l’action quasi instantanée de l’acide sulfurique sur le phosphate tri calcique.
Alors pourquoi choisir chimique, bio ou organique. La réponse est simple.
Pour les produits préparés par l’industrie chimique ou pour les produits naturels minéraux la formulation de l’engrais est parfaitement connue comme la durée de transformation et d’action.
Pour les produits naturels organiques ou biologiques leur complexité est telle que seule la longue expérience des agriculteurs permet d’avoir une idée de leur efficacité. Par contre ils ont l’avantage de permettre de modifier la texture du sol, mais c’est une autre histoire
à chacun d'adapter son choix aux besoins réels de ses plantes

Content de lire ton message Roger
il faut éviter d'être dogmatique.

tres intéressant

Doc a écrit :

Bouladou a écrit :Culpabiliser a ton niveau pour des engrais liquides est aussi stupide que les gogos par chez moi qui se privent de clim pour pas polluer, a un moment faut arrêter.

J arrose toutes mes plantes de janvier à décembre avec des solutions fertilisantes et je ne suis pas prêt de m 'auto-flageller!!
Comme le thème de ce poste est plutôt :cultures en général et pas mal axé culture en pleine terre c est les doses au m2 multipliées par le nombre de particuliers et pour quels résultats qui m inquiète ..
Comme nous l 'explique Roger avec précision ce sont les sels solubles qui sont intéressant pour les plantes ,les autres le sont pour les vendeurs .
Le revers c est que les anions :'les nitrates "ne sont pas retenus par le sol et lessivables (oui monsieur Seed et préjudiciables) donc polluant .
Alors les porcs qui polluent et les vaches qui pètent font de jolis boucs émissaires après des décennies de pollution par les gros dégeux de la pétrochimie ..

Bonsoir,
Une chose que l'on oublie trop souvent quand on met un engrais, c'est ce qui n'est pas indiqué sur l'emballage. Par exemple le 'bleu', 12-12-17, ça fait 41% de NPK, 44% si y a du Mg ... et le reste ? Sans doute du Soufre, du Carbonne ... mais certainement du Chlore, Sodium et autres résidus néfastes ou peut être très toxiques.
L'agriculture 'conventionnelle' fournit aux plantes des éléments 'Bio, minéral ou organique, l’azote reste de l’azote, le potassium du potassium, le phosphore du phosphore… Les éléments n’ont pas d’état d’âme et les plantes se moquent totalement de l’origine de ces éléments.
Le principe de l'agriculture bio n'est pas de fournir directement les éléments aux plantes, c'est de maintenir ou créer un sol vivant, riche en humus, qui retient l'eau et les nutriment et divers éléments utilisés par les plantes.
"Par contre ils ont l’avantage de permettre de modifier la texture du sol, mais c’est une autre histoire"
Ben non, ce n'est pas une autre histoire, c'est au contraire au coeur de la différence entre les 2 formes d'Azote en particulier !
Ce n'est pas "être dogmatique" que de voir que des produits qui agressent la vie dans le sol (Chlore ...) ne font pas bon ménage avec "le bio" (je ne parle pas du label, qui ne concerne pas les particuliers)
En terre, pour un amateur, l'utilisation d'engrais et amendement bio ne me semble pas plus cher que les engrais chimiques (en dehors du bas de game type bleu peut être ?)
Bien sur reste entier le problème d'avoir en pot un substrat "vivant" permettant la culture bio.
dd

dddemars a écrit :Ce n'est pas "être dogmatique" que de voir que des produits qui agressent la vie dans le sol (Chlore ...) ne font pas bon ménage avec "le bio" (je ne parle pas du label, qui ne concerne pas les particuliers)

dd

Ai-je dit que c'était le cas ?